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Les dragons nous apprennent à mourir

Les dragons nous apprennent  mourir
C'est parce que l'on n'apprend plus à mourir que l'on répète interminablement l'expérience de la mort. Mais à quoi bon apprendre à mourir puisque nous sommes tous destinés à y parvenir!

Se roidir face à l'échéance de la mort physique devient alors la posture communément adoptée. En désespoir de cause, nous tentons de profiter de la vie et des réjouissances afférentes. Ne pas penser à la mort permettrait de vivre pleinement...

La peur de la mort a pris le pouvoir sur nos esprits cartésiens et grégaires. Nous nous attachons à la vacuité de la permanence. Tout changement, dans nos vies, dans la société, fait peur. Notre période traverse une destruction de ses formes politiques, sociétales et religieuses. Malgré cela, tout ce qui semble destiné à avoir une fin proche est maintenu à bout de bras. Puisqu’au plus profond de soi, nous avons cette peur de la mort, nous tentons, par capillarité, d’empêcher toute chose de mourir ou de trouver une fin.

Un feu couve au fond de ma poitrine, tout en ressentant une pression sur l’oreille gauche. Arzus, mon guide dragon, choisit ce jour-là de fusionner son énergie à la mienne en passant par cette oreille.
La vie et la mort selon les dragons
Arzus : Les dragons rugissent comme les lions. Ce n'est pas pour rien que nous empruntons aux félins le même terme. Rugir équivaut à faire sortir sa nature profonde du plus profond de son être. Qu'elle soit resplendissante ou terrifiante, c'est une chose qui vous effraie par instinct. L'homme n'aime pas se voir. Il aime que l'on cajole son égo et que l'on renforce le personnage qu'il a décidé d'interpréter dans sa vie actuelle. Le terme rugir vient aussi chercher la force que nous déployons en fusionnant notre énergie à la vôtre. Et quand elle déboule à l'intérieur de vous, c'est un véritable torrent qui doit se déverser vers votre extérieur. Nous sommes la coulée pyroclastique soulevant les scories figées dans vos interstices.

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