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Les larmes des Kumara

Les larmes des Kumara
De tous les secrets oubliés, il en est un qui résonne avec l’Ère du Verseau. Il est aisé de voir dans le nom de cette constellation zodiacale la décomposition phonétique Verse Eau. Ce que l’on ne sait plus, c’est que de nombreuses citées modernes prirent naissance sur des îles. Elles furent fondées plus spécifiquement autour de sources sacrées. Les traditions anciennes les nommèrent Divona.

L’interprétation originelle du nom de Divona serait à rapprocher du terme celtique Duiona.
Dui signifiant Dieu et Ona la source ou l’onde.
Ainsi, l’exsurgence de ces eaux qui se déversent sur la terre, puis dans la mer, est une grâce de Dieu, de la Source divine de toute vie. En provenance du Cœur de la Terre-Mère, Duiona fut magnifiée et élevée au rang de déesse des sources et des rivières.

Un mythe bordelais chante une fontaine extraordinaire, naturellement appelée la Divone. Son emplacement fut perdu dans les méandres de l’Histoire et les affres du développement urbain. Il ne reste qu’un poème d’Ausone pour la chanter. Son abondance suffisait à toute la cité. Une fontaine fut élevée à sa source pour constituer le cœur de Burdigala, nom antique de l'actuelle ville de Bordeaux. Bâtit sur une île de l’estuaire de la Gironde, elle n’est pas sans rappeler une autre légende, celle d’un dragon gardien des lieux.

L’architecture de cette fontaine recelait un mystère ésotérique :
La Divone, douze mufles léonins versant douze sources de vie.

 

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