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Le Roi caché

Bien que nous ayons oscillé des gouvernances monarchiques à celles républicaines, l’individualisme demeure le maître mot. Il n’y a point de colonne vertébrale qui donne une direction afin de mener l’ensemble vers l’harmonie. Les dirigeants défendent le pré carré de leurs privilèges octroyés. Les instincts les plus vils côtoient les plus nobles aspirations. Mais ils exploitent tous la naïveté populaire. Leurs administrés, par une grande immaturité, rêvent à de meilleurs lendemains sans avoir besoin de se remettre en cause. Il ne peut en résulter qu’un inéluctable effondrement. Effondrement des valeurs, effondrement du système, effondrement de la morale. Un gouvernement servi par l’individualisme des personnes qui le composent, est par nature chaotique. Le chaos n’engendre que violence physique et verbale, exploitation de l’autre, appauvrissement du bien commun, corruption, dépravation morale et spirituelle.

Que le système soit monarchique ou républicain, qu’il soit religieux ou laïque, une minorité recourt à tous les stratagèmes de l’individualisme pour maintenir sa position dominante. À l’autre bout du spectre, la majorité se complait dans son rôle de nourricière de l’élite. De belles promesses ou le spectre du danger suffisent à illusionner les foules. Cette foule se montre d’autant plus cynique envers sa caste dirigeante qu’elle se refuse à accepter l’alternative.
À l’individualisme ne s’oppose que l’abaissement de notre égo.
Mais cela demanderait à la majorité soumise d’être confrontée au miroir de sa propre image. Une image de soi aussi chargée d’individualisme que cette élite honnie.
Abreuvés d’illusions, la vérité nous est déplaisante et inconfortable.
Ces élites savent faire émerger du peuple les attentes qui habillent leur naïveté. Ils prennent des mesures qui permettent à la corruption des cœurs et des esprits de s’institutionnaliser dans la société.

Trois choix s’offrent à chacun.
 

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